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GEORGES KATAKOUZINOS

Le 04/10/2012 à 22:08 0

Dans CINÉMA GREC

Georges Katakouzinos

Né à Alexandrie, Georges Katakouzinos suit des cours de mise en scène à Athènes et à Paris où il travaille en tant que premier assistant réalisateur pour plusieurs productions internationales, et collabore également avec Agnès Varda, Costa Gavras, Pierre Koralnik, Bob Day et Bob Lieberman.

Avant de réaliser ANGUELOS, son premier lon métrage, il a tourné des documentaires et des courts métrages pour les télévisions grecque et française dont le plus connu est NUITS.

(prix du meilleur court métrage au festival de Thessalonique en 1976, présenté à la quinzaine des réalisateurs en 1977 et prix spécial au Festival de Leipzig 1977).


En 1982, il tourne son premier long-métrage, Angelos (Ange,vidéo), racontant l’histoire vraie d’un jeune homosexuel qui est conduit au meurtre, ne supportant pas la pression de son amant qui le force à se travestir pour se prostituer.

C’est la première fois que les sujets de l’homosexualité et des transsexuels sont abordés par le cinéma grec et le film suscite un petit scandale par son approche des faits directe, voire crue.

La passion, la violence, l’autorité, les relations de dépendance sont présentes dans ce film qui, en dépit de diverses réactions provoquées, connaît un grand succès commercial. Angelos a été primé au Festival de Thessalonique et présenté à Cannes, où il a été mal accueilli par les spectateurs.
En 1987, il écrit et réalise Absences, où il raconte la déchéance d’une famille de la haute bourgeoisie juste avant la 1ère guerre mondiale. De célèbres protagonistes du cinéma et du théâtre y participent (Pemi Zouni, Themis Bazaka) et le film remporte le prix des critiques et de photographie au Festival de Valencia.
Dans Zoé (Vie, 1995), il se centre encore une fois sur la violence et la mort que la passion amoureuse peut entrainer, racontant le meurtre épouvantable d’une jeune fille par son mari.

Il s’agit d’un vrai crime qui a choqué la société athénienne à la fin des années ’80 par sa violence inouïe. A travers ce drame, Katakouzinos retrouve sa préférence pour la critique sociale, en mettant la lumière sur les rythmes frénétiques de la capitale et l’attitude des médias grecs, ainsi que leur rôle au cours de cette affaire inédite.
Il est pourtant à noter que ni Absences ni Zoé n’ont connu le succès de son premier film.

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