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AMBRAKI (Golfe) et côte de l'Epire

 

Ioannina a longtemps frappé par son aspect Oriental, la ville a conservée ses minarets, souvenir des Ottomans,  avec un regard sur le lac... la ville fortifiée a été restaurée  Ioannina lutte avec acharnement contre l’isolement et cherche a se développer  Des changements restructurent la ville et cherchent a redonner a son université la renommée qu’elle avait au 19eme siècle.

Igoumenitsa, port de l’Epire niche dans une baie bien abritée par les montagnes qui l’entoure. C’est une route de transit de l’Italie vers la Thessalie, la Macédoine, l’Orient et les Balkans. La ville n’a pas un charme particulier, une fois sortie, vous vous imprégniez de la beauté Epirote au voisinage de Corfou et de L’Albanie.

L'Epire, face à l'île de Corfou, au Nord-Ouest de la Grèce, est une région principalement montagneuse que traverse également la chaîne du Pinde, située au Nord-Ouest de la Grèce.Son climat est continental dans les terres et doux sur le littoral de la mer Ionienne.

Les grandes étendues de forêts à la végétation exubérante abritent fleuves et gorges impressionnantes. Ses lagunes, aménagées en réserves aquatiques pour des milliers d'oiseaux, ses plages splendides, ses côtes inoubliables, font tout le charme et la beauté de l'Epire. Leurs "mastoria", tailleurs de pierre réputés, ont façonné l'architecture traditionnelle du Nord de la Grèce et ont laissé dans la région quelques joyaux de leur art que le temps a préservé jusqu'à nos jours.

A l'entrée du golfe d'Amvrakikos, les beautés de Préveza et de son port retiendront l'attention, comme un peu plus loin, l'antique Nikopoli, Kassiopi et Messopotamo. La ville d'Igoumenitsa, est le second port de transit pour arriver en Grèce de l'Italie par ferry.

Les « Zagoria », 46 villages pittoresques, fleurons de l’architecture de pierre traditionnelle, sont fièrement accrochés en balcon au dessus des superbes gorges du Vikos, les plus longues et les plus profondes de la Grèce continentale (les secondes au monde après le Grand Canion).

Ioannina, la ville la plus importante d'Epire, a conservée toute sa simplicité. La grotte dans le villages de Perama, est un détour incontournable, Mouzakeï et son musée de figurines de cire, Metsovo, très joli village de montagne, a acquis sa notoriété pour ses ouvrages faits main et ses produits locaux.

Ioaninna (Janina, Ioanina)

Quai des brumes

Posée sur les rives d’un lac bordé de roseaux, la capitale de l’Epire est fière d’exporter vers la France ses cuisses de grenouille. C’est un urbanisme marqué par les années 1970, qui laisse une jolie place à un bazar, une tour d’horloge et quelques lieux de prière légués par la période ottomane. Le nom de la ville vient d’un monastère dédié à saint Jean (Agios Ioannis). La mosquée d’Aslan a pris sa place, mais Ioannina a gardé son patronyme - en souvenir.On ne peut parler de Ioannina sans évoquer Ali Pacha, le sanguinaire gouverneur du XIXe siècle. Musulman d’origine albanaise, Ali a des velléités d’indépendance. Il s’appuie sur les maquis grecs contre Istanbul, et le paye de sa tête. Son fantôme plane toujours sur le lac, avec celui de sa bru, qu’il avait noyée dans ses eaux et qui, depuis, porte son nom : lac de Frosina.

La forteresse d’Ali Pacha 

A l’entrée de la forteresse se dresse le platane où les Turcs torturaient les rebelles. A l’intérieur, le palais d’Ali est recouvert d’un bâtiment moderne, et son mausolée a été profané. Du côté opposé, la mosquée d’Aslan est devenue un émouvant musée d’Arts et Traditions populaires(Ouvert tous les jours de 9 h à 15 h. Entrée payante). En faisant le tour des remparts par l’extérieur, en longeant le lac, on découvre la sinistre grotte où l’on écorchait vifs les récalcitrants, avant de les empailler pour les promener en ville. L’escalier d’à côté est celui qu’emprunta la belle-fille d’Ali Pacha avec sa suite pour aller au-devant de la mort.

Le lac de Frosina

Bordé de roseaux, il est réputé pour la constance de ses brouillards, du meilleur effet photographique. Au centre, se trouve ce qu’on appelle sans façon l’Ile (Nisi). On la gagne par une vedette aux vitres verdies. En saison, d’énergiques matrones tiennent des tavernes qui proposent anguilles et cassolettes de cuisses de grenouille. Ce sont les maris qui les pêchent, dans des barques aux flotteurs multicolores. Au bord de l’eau se trouve le monastère Pandeleimona, où Ali Pacha fut exécuté. Il survit cependant sous forme de marionnette dans le théâtre d’ombres turco-grec. Sur la colline, on peut aussi voir une des nombreuses écoles secrètes créées sous l’occupation mahométane. Elles jouèrent un rôle de premier plan dans le maintien de la foi orthodoxe et la diffusion de la culture hellénique. 

Le Pinde

Ces monts sont fameux pour leurs forêts où vivent encore lynx, ours et loups ; leurs grottes comme Perama, et surtout leur habitat séculaire, le plus beau de toute la Grèce dans sa sobriété grandiose.


Metsovo 

La chapelle à toit de lauze de Metsovo, porte d’entrée de la Zagorie.Le seul village touristique du Pinde a gardé son naturel : maisons aux balcons blonds, toits de pierre, cuisine rude. Les femmes mitonnent la soupe de bouc en costume traditionnel, les tonneliers travaillent le chêne, et les habitants chantent encore des mélodies qui trahissent leurs origines valaques. Un intéressant musée d’Art populaire se trouve dans la Maison Tositsa(ouvert tous les jours de 8 h 30 à 13 h et de 16 h à 18 h. Entrée payante), qui a gardé sur trois étages son agencement d’origine.

Dodone

Ouvert tous les jours de 8 h à 17 h, l’hiver jusqu’à 15 h. Entrée payante.
A 21 km au sud de Ioannina se cache le sanctuaire de Dodone. On s’y pressait dans l’Antiquité pour écouter Zeus, qui parlait par le bruissement des chênes. Des cousines de la Pythie s’allongeaient à même la terre, tendaient l’oreille et rendaient leur oracle. Les arbres sont toujours là, du moins leur descendance, au milieu des ruines du temple et de l’acropole arasée où paissent les moutons. Le théâtre est la partie la plus spectaculaire du site (130 m de diamètre, un des plus larges du monde grec). Au mois d’août, il accueille un festival. 

 Zagorie

Cette région sauvage et accidentée rassemble de superbes villages de pierre grise : rues dallées (kalderimi), avec leur chasse-roue et leur gargouille centrale, toits de lauze, intérieurs peints d’illustrations florales ou naïves, encorbellements de sapin (kipegi). Bientôt, vous arriverez à distinguer le style "oriental" - avec ses fenêtres disséminées et ses superstructures en bois, du style "occidental" - avec ses fenêtres rares et haut placées, et les angles entaillés à la base. Chacun valant une halte, on ne peut visiter tous les hameaux. Aussi vaut-t-il mieux faire une sélection sur une carte précise pour minimiser les détours et les risques - nombreux - de s’égarer.


Vitsa 

C’est l’un des villages les plus visités de Zagoria, impressionnante armée de cubes de pierres coiffés de toits pyramidaux.

Monodendri 

La plus célèbre maison du village est celle de Pantazis. Monodendri est la porte d’accès au puissant canyon de Vikos. Le Canyon de VikosIl tient son nom d’un proche village. Creusé par le "fleuve Bleu" Voïdomatis, il est un mélange de rocs stratifiés et de cônes d’éboulis comme son grand frère du Colorado. On le voit le mieux en se cramponnant le long d’un chemin muletier qui traverse le monastère d’Agia Paraskevi, où vivent quelques moines.

Koukouli

autant que le village, il faut admirer le pont de Plakidas (XIXe) avec ses trois arches et ses faux airs chinois.

Tsepelovo 

On y visite la très riche et très claire maison de Tsoumanis, avec son confortable bow- window - en grec, on dit sianisini...

Skamneli 

La belle demeure qu’il faut voir dans ces rues où chacune semble avoir son intérêt, est celle de Theodosios. Ses pièces sont toutes revêtues de couleurs gaies et de scènes de genre.

Mikro et Megalo Papigo 

Ces deux villages voisins dominent les gorges. Entre les deux se glisse un torrent frangé de formations curieuses, très nettement stratifiées. Dissimulé à plaisir dans la végétation et les tonnelles, l’habitat est de style "occidental", dégageant une impression d’austérité et de grandeur.

 

La côte épirote

Un domaine balnéaire sur la mer Ionienne encore peu connu, en tout cas des Français. L’arrière-pays propose une grande variété d’excursions.

Efira, parloir des morts 

Ouvert tous les jours de 8 h à 17 h. Entrée payante.
Sur une colline où dansent les pavots se dresse une chapelle. Des couloirs serpentent dessous, faits de pierres noires jointes aux allures inca. On les emprunte pour descendre par un escalier de fer dans une chambre souterraine : on venait y interroger les défunts, à la façon des spirites d’aujourd’hui, d’où le nom de nekromanteion ("endroit où l’on invoque les morts") que porte le sanctuaire. A quelques pas de là coule le lascif Achéron, fleuve des Enfers. On trouve un autre nekromanteion au cap Ténare, dans la péninsule du Magne, dans le Péloponnèse.

De Preveza à Parga 

De Preveza à Parga, entre l’embouchure de l’Achéron et les buttes galonnées de pins, s’étire un paisible domaine balnéaire. C’est la plus longue plage de Grèce, jalonnée par quelques hôtels et campings camouflés dans la nature.Ici, en -31 se déroula la bataille d’Actium, clou du péplum Cléopâtre, avec Liz Taylor et Richard Burton. Octave, le futur empereur Auguste, se tenait à l’emplacement des ruines de Nikopolis. Antoine, l’amoureux transi de Cléopâtre, était sur le site… de l’aéroport. Les bateaux coulèrent au beau milieu - à l’exception des galères égyptiennes : Antoine commençant à avoir le dessous, Cléopâtre donna le signal du retour à Alexandrie.

Arta

On y visite l’église de brique de la Vierge de la Consolation (Panagia Parigoritisa), au dôme vertigineux, surtout vu du dessous, et son pont légendaire (1615) : on dit que le maître d’œuvre mit sa femme à l’intérieur de la maçonnerie pour obtenir des arches plus élégantes. Une légende urbaine de l’époque ! Qu’on retrouve, sous des formes diverses dans le monde entier... Arta était la capitale de Pyrrhus, qui faillit anéantir Rome avec ses armées d’éléphants. Ses succès militaires lui coûtaient tant de pertes humaines que les « victoires à la Pyrrhus » sont restées proverbiales.

Igoumenitsa

Port sans grand charme, elle vit de ses tavernes où les touristes trépignent, impatients de s’embarquer pour Corfou, Zante ou Céphalonie, à moins que ce ne soit pour Venise ou Dubrovnik.

Thesprotia aujourd'hui

La province de Thesprotia couvre la partie nord-ouest de la région de l'Epire. Sa surface atteint 1.515 km et sa population est composée de 46.000 habitants. Igoumenitsa, la capitale de la préfecture, est aussi le plus grand port de Grèce nord. Dans son territoire, il comprend dix municipalités (et deux Communautés).

Elle est surtout une région montagneuse marquée par la chaîne de montagnes à l'ouest du Pinde, qui peu à peu plus bas dans l'ouest descendent vers la mer. Parmi ces montagnes, de petites vallées ouvertes, de forme oblongue, traversés par les rivières de Kalamas et Acheron, les deux fleuves, recevant les eaux de nombreuses petites rivières et des torrents pour finir dans la mer Ionienne.

Thesprotia, avec sa position géographique particulière, l'histoire de la région, depuis bien des siècles, c'est imprimé sur les ruines des villes, et villages aux masures, tours, châteaux, monastères, églises avant le 15ème siècle, où Thesprotia est occupée par les Ottomans. Les combats sont constants, pour la libération contre les ottomans, en particulier avec la résistance du peuple de Souli contre Ali Pacha de Ioannina et l'holocauste de Koughi. Aujourd'hui, Thesprotia constitue la principale porte d'entrée maritime du pays, de l'Europe occidentale.

Son rôle est mis à jour avec la fonction du nouveau port et le parachèvement de l'autoroute Egnatia faire connaître la capitale de la préfecture de Thesprotia, Igoumenitsa, comme l'un des principaux centres de transport de l'Europe.

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