Le Parlement grec a approuvé le 23 février à une majorité élargie la Loi sur la restructuration de la dette grecque. Cette loi contient des clauses d'action collective qui pourraient être activées si la Grèce ne parvient pas à convaincre un nombre suffisant de créanciers privés à participer à l'échange volontaire des obligations. L'offre publique officielle, lancée le 24 février, a pour les porteurs d'obligations grecques comme date butoire le 12 mars.

De plus, mardi dernier, le Parlement a approuvé les réductions imposées aux retraites, condition aussi nécessaire pour la mise en œuvre du nouveau plan d’assistance financière du pays.

A côté des réformes législatives, la réforme administrative de l’Etat grec avance, l’accent étant mis dans un premier temps sur l’évaluation des structures et par la suite sur les ressources humaines. Selon le ministère pour la Réforme administrative l’évaluation des structures constitue la première étape pour la restructuration administrative du pays, le but étant de recenser les services publics, de mesurer leur efficacité ainsi que l’éventualité de transfert de certains services aux collectivités locales, voire au secteur privé.

Lors d’une visite mardi dernier à Athènes, le président du Parlement européen, Martin Schulz, a eu des entretiens avec le président de la République, Carolos Papoulias, et le chef du PASOK, Georges Papandréou, avant de s’adresser au Parlement grec en tant qu’invité officiel de l’Assemblée nationale.

Dans son discours, Schulz a souligné que “la Grèce devrait rester dans la zone euro, car cela en allait de son intérêt et de celui de l'Europe”. Il a également affirmé que le débat actuel se concentrait quasi uniquement sur les mécanismes de sanctions et les mesures d'économies au détriment de la croissance, en ajoutant que “la Grèce avait déjà payé un prix fort”. “Le Parlement européen se bat pour la solidarité et réclame des mesures équilibrées: oui à la réduction de la dette, mais oui également aux initiatives de croissance”, a-t-il signalé.

Selon le dernier rapport de l'OCDE ‘Objectif croissance’, présenté la semaine dernière, les réformes structurelles peuvent faire la différence à l'heure où les pays s'efforcent de sortir de la crise, de renforcer la croissance et de créer des emplois. 

Le rapport, qui évalue les progrès accomplis par les pays en matière de réformes structurelles pendant la période 2007 – 2011, montre que le rythme des réformes s'est accéléré dans les pays européens les plus touchés par la crise. Plus précisément, la Grèce se trouve en tête des pays de l’Europe en ce qui concerne l’application des recommandations de l’OCDE entre 2008 et 2011, devant l’Espagne et le Portugal.

L’OCDE suggère qu’un vaste programme de réformes pourrait rehausser la croissance du produit intérieur brut (PIB). Par ailleurs, il estime les effets négatifs attendus à court terme sont exagérés, par rapport à l’efficacité totale du projet.

Lors du Conseil des ‘Affaires étrangères’ de l'UE, tenu le 27 février à Bruxelles, le ministre des Affaires étrangères, Stavros Dimas, a mis l’accent sur la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat en Syrie. La protection de la population civile et la reprise du processus de transition politique s’imposent aussi comme priorités urgentes, a ajouté le ministre.

Il a aussi affirmé que la Grèce apporte son propre soutien aux initiatives privilégiées par la Ligue arabe et est disposée à continuer à participer de manière active aux démarches diplomatiques déjà en cours, la voie militaire n’étant pas une solution choisie par la Grèce.

Un groupe d’entrepreneurs grecs réussis ont pris l’initiative de lancer une campagne de redressement de l’image de la Grèce, si dégradée ce dernier temps à cause de la crise économique.

Par le slogan ‘’Donnez sa chance à la Grèce’’ (‘’Give Greece a chance’’), inspiré par la fameuse chanson de John Lennon, la campagne vise à sensibiliser l’opinion publique aux grands efforts du peuple grec pour réaliser des reformes radicales et douloureuses. La Grèce a adopté le plan d'austérité le plus sévère de nos jours, affirment les initiateurs de la campagne, qui ont envie d’assurer que tous ces sacrifices ne soient pas faites en vain.

Le message est diffusé à travers des publicités dans la presse française, allemande, hollandaise, belge et britannique, afin de susciter des attitudes positives envers la Grèce et faire apprécier les changements considérables effectués au cours de ces dernières années.

Le septième Festival international d'animation d'Athènes 'Animfest' a lieu à la Cinémathèque grecque du 1er au 7 mars. L'événement est organisé par le Centre européen d'animation, une ONG créée en 2004, afin de mettre les jeunes générations en contact avec le monde des dessins animés et aider les jeunes artistes à trouver leur place dans ce domaine.

Cette année, le festival comprend des films grecs et internationaux, des films de court métrage, des films créés par des étudiants, des productions de jeunes cinéastes ainsi que de divers laboratoires. 

La République tchèque sera le pays invité d'honneur et l’artiste honoré de cette année sera l’ allemand Thomas Bertels.

La Société Internationale des Amis de Nikos Kazantzakis inaugure le Prix International ‘’Nikos Kazantzakis’’ à l’occasion de l’anniversaire de 55 ans depuis la mort de ce grand écrivain grec mondialement reconnu.

Le Prix sera attribué en octobre 2013 au bout d’un concours comprenant dans un premier temps le discours écrit (thèses de doctorat, poèmes, textes en prose) et dans un deuxième, la création artistique en général (musique, peinture, sculpture, documentaire télévisé) ; tout cela inspiré de l’œuvre de Kazantzakis. Ceux qui voudraient participer, doivent soumettre leur candidature jusqu'à la fin d’avril et leurs textes peuvent être écrits en grec, français, anglais ou espagnol.

La Société Internationale des Amis de Nikos Kazantzakis a été fondée en 1988 à Genève dans le but de promouvoir l’œuvre de l’écrivain sous ses divers aspects (de la presse grecque).